J’ai récemment découvert la marque d’écharpes et slings de portage La ruche Léora.

J’ai été invitée par la créatrice Virginie lors d’un déjeuner aux abords du parc des Buttes-Chaumont.

 

La Ruche Léora

 

Nous avons tout d’abord découvert la marque grâce à sa créatrice Virginie.

Elle a lancé l’aventure il y a 2 ans et demi alors qu’elle vivait au Canada.

Elle-même aficionada du portage qu’elle a d’abord découvert par nécessité (son bébé n’aime pas être allongé) puis par plaisir (ce contact permanent, rassurant, maternant avec son tout petit, sa chaleur, son souffle apaisé, sa petite tête à portée de bisous).

Elle se pose des questions sur l’histoire de ce tissu qui enveloppe et soutient son enfant.

 

« Et si ce dernier avait été tissé, confectionné par un enfant ? »

 

Cette idée lui est insupportable. Elle décide donc de créer une marque éthique, écologique, responsable du premier au dernier fil, en passant par l’étiquette.

De retour en France elle continue de creuser le sujet.

Résultat : une gamme à la fois belle et technique pour des mamans modernes (les papas peuvent porter eux aussi ne les oublions pas) et une exigence éthique extrême.

 

Ethique jusqu’au bout

 

Les matières premières sont biologiques et françaises, et les écharpes sont tissées et confectionnées en France.

Virginie veille à ce que chaque artisan soit rémunéré équitablement.

Elle n’a jamais pu trouver de fournisseur d’étiquettes écologiques et françaises. Et pas question de mettre une étiquette en nylon, ce qui irait à l’encontre de ses convictions. Je vous l’ai dit, Virginie est entière, sans compromissions. Au détour d’une brocante elle tombe sur d’anciennes broderies anglaises, ainsi nait l’idée de les transformer en étiquettes. Ces dernières ajoutent encore à l’histoire de chaque écharpe ou sling.

 

Un tissu technique :

 

Au niveau technique elle s’est attelée à trouver les tissus et les tissages parfaits pour accueillir l’enfant de sa naissance à ses 3/4 ans, de manière confortable, pour bébé et maman (papa je ne l’oublie pas).

Les motifs sont tissés (jacquard) et non imprimés. Ils font ainsi leur part dans le soutien et la résistance du tissu.

Les écharpes sont en coton, coton/lin, chanvre, laine Mérinos (juste cardée et non peignée pour la respecter), laine de Yak…

Les collections sont en quantité extrêmement limitée, presque à la commande (certaines écharpes sont même réservées avant qu’elles ne soient même tissées).

Chaque écharpe est tissée individuellement sur le métier par un tisserand. C’est donc un vrai travail artisanal et chaque écharpe sera ainsi un produit unique !

 

Militant pour les jeunes mamans

 

Il y a aussi une envie d’aider la jeune maman à se retrouver lors de ce grand chamboulement qu’est la maternité. Et oui car accoucher, materner, porter son bébé, pour certaines allaiter…. maman a tôt fait de s’oublier.

Avec son écharpe aussi pratique que belle elle peut retrouver de la liberté tout en maternant (elle récupère ses mains alors même qu’elle porte et peut donc reprendre ses activités), elle peut déposer bébé et repartir le sling autour du cou comme une écharpe, elle peut aussi allaiter « lookée ».

Bref elle peut se sentir jolie (même si elle a du mal à trouver le temps de se laver les cheveux, ou qu’elle a un petit crachouillis sur le t-shirt, qui passera ainsi inaperçu). Pendant la période du post-partum je trouve que TOUT est bon à prendre pour se sentir élégante !

 

Personnellement je trouve que les écharpes de portage souvent très bariolées, au couleurs très vives, sont sympathiques mais difficiles à allier à une tenue moderne et chic. Les écharpes Léora sont aussi belles qu’un accessoire de mode, et peuvent ainsi le devenir (avec ou sans bébé).

 

Et pourquoi la ruche ? Et pourquoi ces abeilles comme étendard ?

 

Parce que les abeilles représentent l’intelligence collective, et l’on va tellement plus loin et plus vite ensemble pas vrai ? C’est aussi un clin d’oeil aux canadiens de Québec, qui ont ouvert des portes à Virginie à chaque fois qu’elle frappait, dans une envie de partage, où tout est possible du moment que l’on s’intéresse, respecte et travaille dur. Ah les Canadiens et leur sens de l’entraide, et l’envie de partager leur savoir….

 

Et puis pour moi (mais c’est mon interprétation) la ruche c’est aussi l’activité de la maisonnée… qui parfois bourdonne doucement pour laisser à maman et bébé le temps de faire connaissance, coupés du monde ou presque, et qui parfois s’agite beaucoup plus et s’affaire à faire tourner la boutique.

Je me suis souvent sentie gros bourdon à m’occuper de mon nouveau né, lovée contre lui, et puis ensuite ouvrière acharnée pour m’occuper de tout, pour lui, pour le plus grand, pour la maison….

 

Et puis aussi il y a chez l’abeille cette capacité de transformer le pollen en miel pour nourrir toute la ruche mais aussi la soigner, l’apaiser (on connait les vertus du miel, de la gelée royale, de la propolis…) ! Une véritable alchimiste !

 

Et moi je mange, je butine, et mon corps transforme ça en lait sucré, parfait pour la croissance de mon bébé mais aussi pour sa santé (et la mienne) !

 

On pourrait continuer de filer la métaphore…. et voir l’enfant porté dans une alvéole du pain de cire… cette cire malléable qui soutient et s’adapte aux contours de l’abeille et de sa larve. Car l’écharpe de portage (ou le sling) s’enroule autour du porteur et du porté pour les soutenir tous les deux et les rapprocher. En les rapprochant, leurs centres de gravité respectifs se rapprochent aussi, et tout à coup bébé semble tellement plus léger ! C’est ce que nous expliquait Marine de Des Noeuds et du Lien, monitrice de portage dans les Yvelines.

Le portage c’est donc aussi un moyen de s’aider soi-même à être une mère plus légère.

 

 

Le sling, « le couteau suisse du portage »

 

Le sling c’est une écharpe courte munie de deux anneaux qui ne nécessite pas de noeuds. Extrêmement simple d’installation, elle permet à toutes les mamans d’entrer en douceur dans le portage.

 

Voici les explications de Marine de Des Noeuds et Du Lien :

Il suffit de positionner les anneaux sur une épaule, de passer le tissu derrière le dos (avec ou sans volte) puis devant le corps pour le passer dans les anneaux. Il faut ensuite étaler le tissu dans l’anneau comme une fleur ou un accordéon (choisissez l’image qui vous parle), puis de tirer le pan pli par pli.

Ensuite il faut installer bébé, assez haut sur l’épaule avec le tissu sous les genoux. Et le laisser d’y installer en le sécurisant avec la main. Il se laisse « poser » sur la balançoire que forme le tissu sous ses genoux, ses genoux remontent plus haut que ses fesses, son dos s’enroule en position physiologique, ses vertèbres s’empilent sans pression… Collé contre sa maman, enveloppé et soutenu, en position foetale, bercé par les mouvements de sa mère, par le son de sa voix, par son odeur et sa chaleur, il retrouve des sensations proches de celles ressenties lors de sa vie intra-utérine. En général au bout de quelques minutes ce profond bien-être le fait tomber dans les bras de Morphée. Et on le sait toutes, c’est tellement beau (et parfois trop rare) un bébé qui dort !

 

Les avantages du sling :
  • on peut porter bébé de la naissance à ses 3/4 ans,  condition que le tissu soit suffisamment doux et soutenant à la fois (ce qui est le cas des tissus de la ruche Léora)
  • pas besoin de beaucoup de technique, pas besoin de savoir nouer
  • on peut porter bébé en ventral, sur le côté ou sur le dos et ainsi se libérer les mains et changer les contraintes et points d’appuis sur le corps.
  • peu encombrant, il peut se glisser dans un sac ou se porter en écharpe autour du coup quand bébé n’est pas avec nous
  • il permet de porter et reposer notre enfant facilement (à l’âge où il veut marcher, mais non… dans les bras… mais marcher… mais être porté)
  • je peux allaiter bébé porté ! A l’horizontal quand il est bébé (mais attention à le remettre droit quand il a fini de téter pour s’assurer que ses voies respiratoires sont bien dégagées), ou à la vertical quand il est un peu plus grand. Il suffira pour cela de descendre l’assise
  • papa, même inexpérimenté en portage, peut s’y mettre facilement, et ainsi soulager la maman et créer le lien avec son bébé.

 

Les moins :
  • c’est un portage asymétrique, donc d’appoint. On peut changer de côté mais à l’usage on se rend compte que l’on a une épaule plus forte, et donc que l’on est plus à l’aise pour porter de ce côté là. Pas question de partir en randonnée avec bébé en sling, à moins de vouloir avoir mal au dos
  • Pour porter plus longtemps il faudra prendre une écharpe et faire des noeuds (ou pour l’enfant plus grand, prendre un porte bébé préformé)

 

Pourquoi cette gamme de slings chez La Ruche Léora ?

Les écharpes de la ruche Léora sont très appréciées et reconnues par les geeks du portage, les passionnées !

L’idée du sling c’est aussi d’amener la ruche aux autres mamans en rendant le portage plus accessible :

  • en ayant un peu plus de stock
  • en proposant un prix plus abordables (aux alentours des 200€, contrairement aux écharpes qui tournent plutôt aux alentours des 300/350€)
  • en proposant un mode de portage super simple, accessible aux novices.

 

Voilà, vous savez presque tout sur la marque, je vous invite à aller la découvrir ici 🙂

 

A bientôt,

 

Green Marine